Liste des 23 artistes participants à minimenta 2015
à Point Rouge Gallery - Paris -
 


Bernard Copeaux
François Bresson
Jackie David
Nathalie Deshairs
Jacqueline Eschenbrenner
Nicolas Favre
Pierre Garçon
Nicolas Gasiorowski
Nathalie de La Grandville
Tony Guillois
Monique Holfelltz
Serge Kliaving
Christophe Lachize
Richard Laillier
Alain Jacques Levrier Mussat
Stéphane Lévy
Jean Antoine Malot
Agnes Mariller
Halinka Mondselewski
Niki Neuts
Guillaine Querrien
Manu Rich
Roland Vantusso
Liste des artistes
à Point Rouge Gallery
 
1   Laure Arnould  (peinture)
2   Marcel Arnould  (dessin)
3   Christian Bizeul  ( gravure sur plexi)
4   Michael  Camellini ( sculpture)
5   Jéremy Chabaud (sculpture)
6   Franck Charlet (dessin)
7   Catherine Charlot ( dessin)
8   Jackie  David  (peinture)          
9    Marion Dubier – Clarck (photo)  
10  Edith Dufaux (monotype)
11  Carole Duvillier   (peinture)
12  Louise Giamari  (sculpture)
13  Monique  Holfeltz (peinture)
14  Cathy Jérome (dessin)
15  Stéphane Lévy (dessin)
16  Fréderic Malette (dessin)
17  Melissa Pinon  (peinture) 
18  Richard Laillier (dessin)
19  Sophie Sainrapt  (peinture ou dessin)
20  Victor Sorene  (dessin)
21  Roland Vantusso (peinture)
22  Vu Marine (peinture)
23  Etienne Yver  (peinture)   
Liste des artistes par ordre alphabétique :
 
  Laure Arnould  (peinture)
 
Picarde d'origine, Laure Arnould est venue chercher la lumière du midi, elle se partage désormais entre le Tarn et son atelier de Séte (34) où elle séjourne régulièrement. Laure peint sur papier, carton,toile ou bois, des personnages, des marines.... Avec son inimitable palette vive et colorée. Ses paysages défient les lois de la perspective, ses ribambelles de personnages nous amusent, ses portraits, toujours de face, nous toisent et nous interpellent.
Si elle peint le chaos, c'est pour mieux appréhender les structures et les lignes maitresses qui composent son paysage; si ces lignes sont tortueuses, c'est pour extraire toute la poésie de son univers.
Son regard est bienveillant: il nous bascule, il nous enchante.
  
 
   Marcel Arnould  (dessin)
 

« Dessiner est une manière de penser » pour reprendre une remarque d’Erik Dietman. Le dessin est aussi pour moi le médium qui me permet de donner libre court à la pensée et de la restituer de façon la plus rapide et la plus directe qui soit. Il a son propre langage que je tente d’exploiter dans toute sa spécificité. Traquer le trait, le provoquer, faire surgir le non-dit, l’image improbable, grave, légère, voire cocasse me motive.
 


   Christian Bizeul  (gravure sur plexi)
 
Plusieurs années que j'utilise le plexi gravé et dont les planches font offices d'oeuvres souvent placées ou en retrait sur un fond travaillé. Terminé récemment et ce, après trois années de proximité et de réflexion avec le sujet, des réalisations sur une série d'oeuvres illustrant la "Divine Comédie de Dante,(l'enfer) et qui viennent d'être achevées.
 
En parallèle, de petits formats sur des thèmes et des approches récurentes dans mon travail, et dont certaines réalisations vous seront données à voir sur les cimaises de la galerie dans le cadre de l'exposition "minima".
                                                                                                 Christian Bizeul.
 
  Michael  Camellini  (Sculpture)
 









   Jéremy Chabaud   (Sculpture)
 










   Franck Charlet (gravure ou peinture)
 
La famille d’un peintre ne se limite pas à son père, ni à sa mère, mais à cette compagnie, à ce voisinage avec qui vous embarquez pour une aventure dans le fond si solitaire. Au cœur de   « Mes Vieux Peintres » je  mets en lumière et en ombre ce Royaume qui vient à moi me pulser. Autrefois les poètes composaient des Tombeaux, œuvres d’hommages et de filiation ; j’en prends note et livre ces sept portraits qui sont un peu des Imagos accolés à un musée en ruine où une dernière étincelle, faite d’un long savoir, d’un temps sans plus d’artifice, crée  un tremblement de coquille prêt à naître.
 
Franck Charlet
Catherine Charlot ( dessin et collage)
Vit et travaille à Paris
 

Qu’est-ce qu’il y avait quand il n’y avait pas encore quelque chose, quand il n’y avait rien ?
Au tout début, ce qui exista en premier,  ce fut Béance, un vide, un vide obscur où rien ne peut être distingué. Espace de chute, de vertige et de confusion, sans terme, sans fond ; abîme aveugle, nocturne, illimité.
Béance donne naissance à 2 enfants : l’un s’appelle Érébos, Érèbe, l’autre Nux, Nuit.
Érèbe, le noir absolu, la puissance du noir à l’état pur, qui ne se mélange à rien.
Nux, Nuit appelle le jour. Depuis que l’espace s’est ouvert, Nuit et Jour se succèdent.
 
Jean-Pierre Vernant, in L’Univers, Les Dieux, Les Hommes
 

Jackie  David       (peinture)
    vit à Paris
 



Un travail centré sur l'humain, sur la vibration et l'empreinte d'un corps, sur ce que l'homme dégage de puissance et de délicatesse.
encre et pierre noire sur papier
Jackie David - artiste autodidacte
 
 
 

       
    Marion Dubier – Clarck  
 
Marion Dubier-Clark nous mène ainsi de variation rythmique en variation chromatique vers cette vérité profonde et paradoxale du monde comme unité cosmique et comme diversité persistante. Les choses, par la photographie, « cherchent à exister à la manière de la conscience et la conscience se rapproche de l’existence des choses ».
Elles cherchent un regard qui les saisis, un autre qui les contemple. Elles jouent à cache-cache avec le regard.
Anne Biroleau
 




    Edith Dufaux (monotypes)
 
Les portraits ou "masques" monotypés sont des fragments d'un travail qui appartient à une vaste fiction autour du thème du labyrinthe et de ce qui peut l'habiter".
Le masque permet de multiples interprétations, soit en considérant qu'il a pour fonction de soustraire à la vue et donc de protéger la vraie nature des êtres (hommes ou bêtes...),soit en se constituant comme identité profonde, renvoyant au thème de la monstruosité (le Minotaure...).
 




   Carole Duvillier   (peinture)
    vit et travaille à paris
 
Carole Duvillier peint des fantômes. Ses personnages, femmes ou enfants, sont souvent sans visage ou masqués. Leurs corps se dissolvent dans l’environnement. Au premier regard, les couleurs douces et fluides nous entraînent dans un univers apparemment heureux et sans problème. Féminité assumée et enfance insouciante… Ce n’est qu’au second regard, que l’on découvre la vacuité des têtes et des corps réduits à des enveloppes plus ou moins fermement délimités. Le spectateur, piégé, se retrouve face à des spectres, acteurs d’une histoire dont le scénario reste à écrire mais qui s’ancre profondément dans son expérience personnelle.
 



   Louise Giamari  (sculpture)
    vit et travaille à paris
 
louise giamari se présente comme une réponse à la vertigineuse disparition des corps dans le phantasme d' interconnexion qui semble régir les relations a venir.Ces créatures semblent en effet incarner lenvers du net;aucune vélléité de communication ne présuppose leur existence.pour citer joseph beuys"cela ne signifie pas quelque chose,c'est quelque chose...
 
extrait du texte de Bernard goy   (délégué général des F.R.A.C ile de france )
 




   Monique  Holfeltz (peinture)
    vit et travaille à Montreuil
 
Laisser le pinceau glisser sur la toile. Léger ou plus pesant il trace son sillon dans la dernière couleur posée. La main est la seule à décider de partir à droite ou à gauche, en haut ou en bas. Seule l’harmonie des couleurs et des formes est alors indispensable à la bonne tenue du tableau. Je peins toujours ainsi sans à priori, sans aucune envie de figuration, toujours dans l’abstrait.
 







    Cathy Jerome (peinture)
    vit et travaille à paris
Une peinture assez physique, où l'intuition précède l'analyse. C'est en couvrant un carnet de dessins et d'encres, qu'elle a découvert le travail qui l'occupe désormais. Un hasard qui, dans sa version artistique, est tout simplement le fruit d'années de peinture, lorsque la recherche se transforme en cheminement.
Qu'est-ce qu'on peint ? Ce qu'on voit ? Qu'est-ce qu'on voit ? Qu'est-ce que la peinture fait voir ?
La dernière question est la plus intéressante, celle qui dépasse les limites du rapport sujet/objet, monde réel/monde créé.
Au verso de ses peintures, une autre peinture est apparue. Ni recherchée ni tout à fait aléatoire.
Méthode et investigation, "Ce qui reste" interroge la surface autant que l'inconscient. La peintre est à l'œuvre dans le choix du papier, l'exploration des matières comme dans le geste de peindre. Il semble que Cathy Jérôme ait trouvé l'endroit de sa peinture et de sa signature.
Claudine Galea
 
  
 

Stéphane Lévy 
    née à Pully en Suisse le 7 avril 1963
 
Par le trait faire apparaître les êtres en douceur, l’âme chevillée au corps en gardant les parts d’ombres invisible de notre inconscient,  saisir un instant, figer le temps invité a entrer en communication avec eux.  une manière de Dessiner notre humanité.
 








    Fréderic Malette (dessin)
 
"les cris silencieux" :
"Confronter les Histoires, les assembler, les mélanger pour n’en construire qu’une. Un tout, une rencontre, un face à face entre des images d’actualités des différents printemps arabes aux arabes des photographies de 1920 perdues dans une boite en fer dans le grenier de mes parents. Ces dessins sont un lieu qui n’est pas, un temps qu’on ignore."
 







    Melissa Pinon  (peinture)
    vit et travaille à paris
Peintre, diplômée des beaux arts de paris, membre de la casa de Velazquez (2002/2004) Mélissa Pinon élabore une peinture figurative abordant en même temps le point de vue et la question notre rapport au réel. Son langage très personnel est à là fois témoin de notre temps, des problématiques contemporaines le fruit d' un héritage culturel riche.
 







   Richard Laillier  (dessin)
    vit et travaille à paris
« Je ne suis pas insomniaque, mais je travaille la nuit. Je me suis habitué assez tôt à voir dans le noir, familier d’une obscurité non effrayante. Tout est possible dans le noir, et dans l’enfance aussi. Quand je dessine, je me sers très peu de mes mains. Mes dessins créent des images et des souvenirs. Il faut que l’œil du spectateur aille chercher les corps dans l’obscurité, car ce n’est pas la lumière qui fait vivre les choses. C’est l’œil qui doit s’habituer à l’obscurité. Je m’apaise avec le noir, depuis longtemps, il ne m’est plus hostile. La révélation par la lumière est pauvre, incomplète. Il faut passer par la découvert des ténèbres. En allant vers le sombre, tout est possible. Au moment où toutes les tensions s’équilibrent, mes corps sont des fantômes, entre la vie et la mort. Le temps m’est devenu amical. Mes dessins sont les retombées de mes poussières noires. Quand j’ai fini de dessiner, ma bouche est emplie de noir, et je respire mal… »
Entretien avec Christian Noorbergen
 



    Sophie Sainrapt  (peinture ou dessin)
    vit et travaille à paris
"Des encres pourpre pour traduire le poème "Clitoris" de Fernando ARRABAL en variations métaphoriques aux lavis violet qui illustrent les poèmes érotiques de Christian Noorbergen "Sous la peau" ,publié dans un livre précieux aux éditions
du Renard pâle , les dessins de Sophie Sainrapt magnifient la Femme et Eros sans thanatos ...et la poésie qui les chante."
 





    Victor Sorene  (dessin)
    vit et travaille à paris
Soren invente, me semble-t-il, une géographie de l'obscur, du chagrin. L'ombre n'est pas pour Soren un moment ou un élément du monde visible. Elle est substance originelle, elle est son miroir le plus intime. En la travaillant dans son épaisseur, sa densité (au fusain, à la pierre noire), il accouche d'une étrange lumière. Une lumière intérieure, vivante, douloureuse. Les ténèbres se sentent avec la peau. Soren malaxe lumière et ombre, les triture avec ses doigts, tel un étrange démiurge, obscur à lui-même. En lui couvent depuis si longtemps les êtres de ses cauchemars, les douleurs silencieuses, et tous ces songes troubles, comme des blessures dont on ne peut pas guérir. Ainsi ses dessins sont comme ses enfants, ses doubles, d'insistants fantômes… Dans cette autre nuit qu'est l'œuvre de Soren s'ouvre enfin une fleur malade : notre œil.
Jean-Michel  Maubert  "Victor Soren, une géographie de l'ombre". L'Œuf Sauvage
 

   Roland Vantusso  (peinture)
    vit et travaille à Longwy
Oser aborder durement les confins de l’espace, oser traquer les plus vives tensions des noirs et des blancs, et faire surgir des semblances d’êtres en traversées d’abîme, telle est la voie sidérante de Roland Vantusso. Monde nocturne et souterrain. On voit des êtres de jour-nuit se diriger droit vers un trou noir, prêts à subir l’engloutissement. Des taches d’êtres. Des traces humaines qui tressaillent dans la nuit. Des esquisses d’humanité. De fragiles flammes blanches, éphémères et passantes, bouleversent l’obscurité. Ils vibrent cependant comme des presque riens. Vantusso dessine les humains comme des squelettes d’arbres perdus dans l’immensité. Vantusso met le feu à la nuit, et la nuit parle. Un être innombrable traverse à vif le vide grand ouvert de l’univers.
“Dans le noir et blanc, on va d’emblée à l’essentiel, le jour les choses sont éparpillées. Le noir et blanc pourrait venir d’une épure proche de celle de la musique. Mes personnages n’ont pas de visage.“
Christian Noorbergen
 
   Marine Vu  (dessin)
    vit et travaille à paris
 

Transparaissant en renvoyant la lumière, la forme surgit comme une empreinte dans la toile vierge.
Ici l'image, faite d'absence, façonne la matière : le fond devient forme. L'invisible visible. Avant / arrière, plein et vide, intérieur et extérieur s'entremêlent dans un jeu fragile avec l'espace.
Emboîtements, (des)équilibres,  brèches, plis. Ces toiles prolongent un travail sur les images du couple, invitant à explorer les contours mouvants du lien et de la présence à l'autre, la façon fluctuante dont les êtres s'entremêlent et redéfinissent leurs territoires.
 

 
 
  Etienne Yver  (peinture)
    vit et travaille à paris
   
Un corps nu est toujours une question, le corps de l’autre ou le mien propre, le corps que l’on a, le corps que l’on est, ou celui que l’on aimerait posséder. Je le regarde, le dessine, le peins et m’y projette. Mes yeux caressent et frôlent, et mes pinceaux griffent, taquinent, auscultent et sondent. « Vissi d'arte, vissi d'amore », chantait Tosca.